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(2018-...)


Le point de départ de l’oeuvre réside dans la phylogénie, soit l’étude des liens de parenté existants entre diverses
espèces. En s’intéressant à l’origine, au cheminement et à l’évolution, on en vient à comparer les similitudes ou les disparités des membres provenant d’une même espèce.

L’idée première du projet était donc de s’inspirer de la capacité de mouvement et de mutation d’espèces végétales spécifiques pour ensuite l’illustrer de manière organique. Si certaines espèces ont changé d’aspect, physiquement ou biologiquement, au fil de migrations sur différents continents, il n’en demeure pas moins que la source première est unique: soit la plante elle-même. Cette notion de cycle, de déplacement, est donc présente dans le schéma de l’oeuvre, mais également intrinsèque au sujet étudié par le scientifique.

Ici, la fibre de coton est à la fois utilisée comme matière première à la fabrication du papier (support), à la représentation imaginée de l’espèce (la technique de broderie), mais également pour représenter cette notion de perception de l’espèce selon son emplacement (le motif organique). Le matériau est donc simultanément support, sujet et concept. Ces trois états sont reliés et dépendants les uns avec les autres: sans fibre, l’oeuvre n’existe pas.

Le papier a été réalisé en collaboration avec Retailles: Atelier de Papier et l’artiste tient à remercier l’équipe pour sa précieuse collaboration au projet.

First attempt to represent three states of the thread: the coton thread itself, the embroidery pattern and the support made from this thread. This ongoing project has been elaborated with Atelier Retailles, a paper making studio based in Montreal.
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